Comment toucher sa pension au soleil ?
Prendre sa retraite à l’étranger, au soleil de préférence, c’est le rêve de beaucoup. Pour le transformer en réalité, une préparation minutieuse s’impose. Notamment au niveau administratif.
Avant de pouvoir sentir le soleil sur votre peau, des démarches s’imposent. Dans quatre domaines différents.
La pension.
La toucher à l’étranger est possible et légal. Il suffit d’en informer l’Office National des Pensions (ou au SdSPS si vous étiez fonctionnaire) deux mois avant le départ en renseignant votre nouvelle adresse et la date effective de votre installation. Pour continuer à recevoir votre pension, vous devrez alors envoyer chaque année un certificat de vie que devra valider une autorité locale (commune, consulat, ambassade, etc.). Le paiement peut se faire soit un compte Français, soit sur un compte étranger. Suivant les pays, il est aussi possible de demander un paiement annuel pour éviter des frais bancaires excessifs. Evidemment, avant de partir, vous devez signaler à votre commune votre déménagement. Sachez aussi que changer de nationalité n’altère en rien vos droits de pension.
Les soins de santé.
A ne pas négliger évidemment ! Au sein de l’UE, chaque pensionné a droit à une couverture santé. Pour ce faire, il doit remettre le formulaire S1, disponible auprès de l’ONP, à la mutuelle qu’il aura choisie dans son nouveau pays. Un système identique fonctionne avec des pays non-européens comme le Québec, la Tunisie, le Maroc, la Turquie, etc. Ailleurs, hélas !, vous n’aurez d’autre choix qu’une assurance privée.
Les impôts.
Avant de partir, renseignez-vous bien sur le code des impôts de votre nouveau pays d’accueil. En effet, à moins que vous ne soyez un fonctionnaire retraité, vous allez être imposé selon le régime en vigueur là-bas. C’est parfois plus intéressant mais pas toujours…
La succession.
Là aussi, il y a lieu de planifier car les droits de succession sont toujours perçus par le pays de résidence mais les immeubles sont taxés dans le pays où ils se trouvent. Une petite visite chez le notaire peut s’imposer afin de connaître les taux en vigueur dans votre nouveau pays d’accueil. Sachez, quand même, que les taux de donation sont particulièrement faibles chez nous et que si telle est votre intention, il vaut mieux le faire avant de partir…
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